Kroum l'ectoplasme et Popper

2012-2014

KROUM L’ECTOPLASME et POPPER

De Hanokh Levin
Traduction : Laurence Sendrowicz
Editions Théâtrales.

« Chapeauté » par Isabelle Hurtin

Direction artistique : Isabelle Hurtin et Jean-Marc Khawam
Musique : Amir Benayoun et Virginie Janelas, Jean-Marc Khawam
Images, dessins : Aurélia Vartanian
Lumières : Jean-Charles Levesque et Fanny Jouffroy
Et 14 interprètes :  
 Karine BOURGERY, Charlène CONSTANT, Bérangère DUSSINE, Fanny JOUFFROY, Margaux MICHEL, Jennifer MOUNTOU, Lucie TARRADE, Louis AFFERGAN, Kevin CHEMLA, Kevin COMMAILLE, Jean-Marc KHAWAM, Mathieu LEFRANC, Rémi MUSSETA.

Représentations :


- Les 19 et 20 juin 2012 : Kroum au Cinéma Chaplin (75015), Festival Les «15centscoups»
- Les 13 et 14 mai 2013 : Popper à l’Auditorium du CRD de Clamart (92140)
- Du 21 au 25 janvier 2014 à L’Espace Icare, Issy-les-Moulineaux (92130), Carte blanche aux jeunes compagnies


En partenariat avec le CRD de Clamart et la Compagnie Scène7Boulevard avec l'aide de l'APEAC





Hanokh Levin
Né à Tel-Aviv en Israël en 1943 est mort en 1999 dans sa ville natale. Homme de théâtre, il a été révélé en France en 2000. Son audience internationale ne cesse de s’étendre. 

Auteur dramatique d’une cinquantaine de pièces, il a également écrit des sketches, des chansons, de la poésie et de la prose. Il a été l’un des hommes de théâtre les plus importants et les plus actifs de son pays. En plus de mettre en scène la plupart de ses pièces, il a mis sur pied l’association des auteurs dramatiques d’Israël. 

Il a incité son public à se voir tel qu’il est. 

Il a ainsi souhaité contrer le relâchement et l’indifférence tellement présents dans nos sociétés modernes. Pour lui, le théâtre est un acte citoyen.


Pour qu'il y ait des riches, il faut des pauvres ! dit-on. Et pour qu'il y ait des gens heureux, en faut-il qui soient malheureux ?! 
Après lecture de POPPER, on a envie de répondre OUI ! Ce serait presque une obligation; et pourvu que les gens malheureux le restent, pour le bien des autres. Une situation banale qui dérive en une situation absurde, et dont on pourrait être les protagonistes bien plus facilement qu'on ne le pense. Que ne ferait-on pas pour sauver son propre bonheur ?



                                  

Kroum rentre au pays. « Il n’a rien vu, rien appris, rien vécu ».

Avec humour, KROUM traite essentiellement de l’impossibilité de vivre vraiment sa vie. On se marie, on meurt ; on reste là, englué dans une sorte de paralysie, tout en rêvant d’une vraie vie qui serait, c’est sûr, tellement mieux, ailleurs… 

On découvre avec ces personnages qu’il est plus facile de renoncer à ses rêves, de rester que de partir. Et s’ils ne peuvent pas aimer et être aimés, c’est parce qu’ils sont trop pris par leurs obsessions.